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Démissionnez, Monsieur le Bourgmestre.
Aujourd'hui même!

 

R.A.L.cx  

 

Voilà. M. Broers a donné une interview bidon à Mme Casier, membre et porte-parole de son propre parti (voir leur tract “ Un regard inhabituel sur la personne qui se cache derrière le bourgmestre Huub Broers ”). Chez les Fouronnais, même chez les néerlandophones, les jugements sont accablants: “ grotesque ”, “ sensiblerie pleurnicharde ”, “ risible ”, “ insulte à l’intelligence des Fouronnais ”.                                     Et surtout : hypocrite.

Quand on tient des propos puérils et larmoyants comme (littéralement) : « La seule pensée que j’opprimerais les Fouronnais me touche très profondément et me chagrine beaucoup. Si cela devait s’avérer vrai, alors je démissionnerais aujourd’hui même de mon poste de bourgmestre », on doit évidemment s’attendre à ce qu’on vous prenne au mot, que quelqu’un aille chercher la définition du mot « opprimer ».
Le grand dictionnaire néerlandais Van Dale écrit (traduction) : « par la force, maintenir sous la contrainte, dans un état d’humiliation, de sujétion ou de dépendance ; toujours avec la connotation d’injustice et d’arbitraire ».

Qu’en est-il de Fourons ? Très simple : il y a 45 ans, Fourons fut transféré de la Wallonie à la Flandre contre la volonté de la majorité des Fouronnais et contre la volonté de la majorité des Wallons (65% des Fouronnais s’étaient prononcés contre le transfert dans un référendum et 65% des députés et 90% des sénateurs wallons ont voté contre au parlement).  Donc : annexion pure et simple. Les Fouronnais n’ont-ils donc pas été, PAR LA FORCE, soumis à une sujétion et à une dépendance de longue haleine ?

Résultat de ces 45 années d’annexion : voici une liste - très incomplète - des droits dont jouissent les Néerlandophones et dont les Francophones ne jouissent pas, dans nos « si paisibles et pittoresques Fourons ».

droits des néerlandophones

droits des francophones

Les jeunes apprentis obtiennent évidemment un contrat d’apprentissage boulot dans leur propre langue ;

Les jeunes apprentis n’obtiennent pas de contrat d’apprentissage dans leur propre langue ;

Les jeunes handicapés bénéficient évidemment du transport scolaire gratuit vers une école adaptée ;

Les jeunes handicapés ne bénéficient pas du transport scolaire gratuit vers une école adaptée ;

Leur vie entière, ils sont obligés de payer pour la « Zorgkas » et ils sont évidemment remboursés quand ils vont dans une  maison de retraite où on parle leur langue ;

Leur vie entière, ils sont obligés de payer pour la « Zorgkas » et ils ne sont pas remboursés quand ils vont dans une maison de retraite où on parle leur langue ;

Ils reçoivent évidemment dans leur propre langue la correspondance de la commune (par exemple les convocations pour ces élections) ;

Ils ne reçoivent pas dans leur propre langue la correspondance de la commune (par exemple les convocations pour ces élections) ;

Leurs représentants au conseil communal peuvent évidemment utiliser leur propre langue ;

Leurs représentants au conseil communal ne peuvent pas utiliser leur propre langue; s’ils l’utilisent quand même, leurs paroles sont considérées comme inexistantes et leurs questions restent sans réponse ;

Les locataires ne sont évidemment pas chassés de leurs logements ;

Les locataires sont chassés de leurs logements parce qu’une majorité de 8 sur 15 a décidé de les vendre ;

Ils reçoivent évidemment dans leur propre langue la correspondance de la compagnie des eaux, des taxes foncières, de la province, de la commune, de la « Vlaamse Milieumaatschappij », de la « Vlaamse Landmaatschappij », de la « Zorgverzekering », d’« Aminal », etc. ;

Ils ne reçoivent pas dans leur propre langue la correspondance de la compagnie des eaux, des taxes foncières, de la province, de la commune, de la « Vlaamse Milieumaatschappij », de la « Vlaamse Landmaatschappij », de la « Zorgverzekering », d’ « Aminal », etc. ;

Leurs morts sont évidemment enterrés dans leur propre langue.

Leurs morts ne sont pas enterrés dans leur propre langue, parce que c’est refusé par les curés (sauf à Remersdaal).

Les employés de la commune peuvent évidemment employer leur propre langue entre eux ;

Les employés de la commune ne peuvent pas employer leur propre langue entre eux ;

S’ils veulent travailler pour la commune ou le C.P.A.S., ils ne doivent prouver qu’une connaissance élémentaire du français ;

S’ils veulent travailler pour la commune ou le C.P.A.S., ils doivent prouver une connaissance approfondie du néerlandais ;

Ils appellent le numéro d’urgence « 100 » et on y comprend évidemment leur langue ;

Ils appellent le numéro d’urgence « 100 » et on n’y comprend pas leur langue ;

S’ils déposent plainte en justice contre un Francophone, un juge mène évidemment une instruction contre celui-ci.

S’ils déposent plainte en justice contre un flamingant, un juge ne mène aucune instruction contre celui-ci.

Alors, pas d’injustice ?  pas d’arbitraire ?  pas d’humiliation ?

Tous les ingrédients sont incontestablement présents : humiliation, dépendance, injustice, arbitraire.  Chaque jour, la majorité des Fouronnais d’origine sont discriminés et opprimés.

 

èèè donc : démissionnerA, démissionnera pas ??

non, Huub BROERS ne démissionnera pas

 

Comme toujours, la main sur le cœur, il niera toute implication dans la discrimination et l’oppression. Dans ce cas-ci, il pourra difficilement, pour une fois, répercuter la faute sur ses subalternes. Tout sera donc de la faute des autorités et de la loi. Il faut bien les respecter, n’est-ce pas ?  Dans le tract en question, il affirme qu’il communique toujours automatiquement avec chacun dans sa langue. Pourtant, dans le même paragraphe, il déclare qu’il envoie les convocations électorales en néerlandais à tout le monde. C’est ça, communiquer avec chacun dans sa langue ?  Une énorme contradiction, dans toute sa splendeur, monsieur le bourgmestre !
« La décision ne vient pas de nous, mais du gouvernement » se défend-ilvous savez, les circulaires du ministre Peeters et consorts, là. Il suggère donc très clairement : « je suis terriblement désolé, mais ce sont les circulaires du gouvernement flamand, que je regrette affreusement, je n’y suis pour rien ».

ça alors, il faut avoir du toupet !!

Mais nom di dj…, huub broers a contribué personnellement à l’élaboration de ces circulaires par le gouvernement flamand !!!

 

Sans doute commencez-vous à comprendre quel est le principal problème de communication de R @ L vis-à-vis des électeurs. La difficulté n’est pas de communiquer avec eux en néerlandais également. Il existe suffisamment de Flamands et de Néerlandais très attachés aux valeurs démocratiques, qui exècrent dès lors la discrimination dont nous sommes victimes et qui sont donc prêts à nous aider.
Non, notre problème c’est : la vérité sur Voerbelangen n’est pas croyable.

L’hypocrisie de Voerbelangen est i-ni-ma-gi-nable ; pas croyable.

Tout Fouronnais devrait assister plus souvent aux séances publiques du conseil communal. Il y siège un homme de Voerbelangen qui n’est pas hypocrite. Lui, il dit ce que les autres pensent, mais qu’ils ne dévoilent pas. De sa bouche, on peut donc noter des paroles très, très intéressantes. Par exemple :

« Ces soi-disant Francophones, ce ne sont pas de vrais Wallons. Un Flamand ne peut devenir un Wallon. Un chinois ne peut quand même pas non plus devenir un nègre ».

Joli, n’est-ce pas.             du racisme !         du racisme pur !           Pur et dur !
Les autres membres de Voerbelangen, ceux qui nient toute discrimination ou oppression vis-à-vis des très chers électeurs, ils sont là et sourient. Jamais, au grand jamais, un seul d’entre eux n’a pris ses distances par rapport à ce genre d’épanchements.

Ceux qui n’auraient pas encore compris, ce mandataire de Voerbelangen leur réserve encore une autre joyeuseté de son cru à propos des ses concitoyens francophones :

« S’ils veulent absolument être francophones, nous n’avons qu’à les déporter en Wallonie. Je suis personnellement disposé à payer les camions nécessaires »

N.B. Chaque jour, notre homme va travailler à Battice, en Wallonie : l’argent de ces « sales Wallons », il ne crache pas dessus ; il ne vit d’ailleurs plus dans les années ’40 et il a compris que des camions, c’est bien plus pratique que des wagons à bestiaux.
Les autres membres de Voerbelangen ne bronchent pas : assentiment général.

Mais discrimination ? Oppression ? Quand on lâche un de ces mots, tous ceux de Voerbelangen, comme un seul homme, se lèvent, outrés d’indignation - indignation toute simulée, hypocrite, bien sûr.

voilà le vrai visage de VOERBELANGEN : HYPOCRISIE Et RACISME

voilà les gens pour qui vous voulliez peut-être voter
réfléchissez-y par deux fois et votez pour le seul parti démocratique à fourons

votez RETOUR @ LIBERTES

 

Comité de rédaction : Groupe RAL : José Smeets, Vanessa Tassin, Benoît Houbiers, Mireille Grandchamps, Grégory Happart, Viviane Tossings, Jean Levaux, Marie-Noëlle Kurvers, Michaël Henen, Carine Ory, Renaud Wynants, Marylou Kerff, Pierre Beckers, Audrey Mawet, Nico Droeven, Marie-Louise (Tilou) Goffin, Bernard Liégeois, Mia Hardy, Christian Herens, Martine Loneux, Jean-Pierre Schillings, Sarah Wynants, François Heuts
Editeur responsable :  Grégory Happart, 68 rue du Village, 3791 Rémersdael

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