<%@LANGUAGE="JAVASCRIPT" CODEPAGE="1252"%> Tract électoral Retour @ Libertés

Les malheurs de Viktoreke

 ou la gestion à court terme des finances de notre commune.

C’est l’histoire d’un Fouronnais pure souche, que tout le monde connaît, Viktoreke Beste-Leef.

Ouvrier dans une entreprise de la région liégeoise, comme tout bon Fouronnais, il hérite de ses parents, bons gestionnaires, d’un morceau de terrain et d’un bois.

Ses parents avaient eux-mêmes hérité de ce bois constitué aux cours des générations précédentes. Tout comme les villages fouronnais avaient constitué leur domaine boisé au cours des siècles.

Gagnant honorablement sa vie, il décide de construire une maison qu’il finance par un emprunt hypothécaire et s’achète une voiture d’occasion pour laquelle il fait un financement. Il parvient à joindre les deux bouts et quand il veut s’offrir un petit extra comme partir en vacances, il vend quelques stères de bois de son terrain.

Parfois, son grand frère, qui habite au Limbourg lointain, lui donne de l’argent, qu’il utilise pour des choses diverses.

Un soir, probablement trop arrosé, il a, à son avis, une idée de génie : pourquoi faire le bonheur des banques, se dit-il. Je ne fais pas grand’chose de mon bois. Eh bien, je vais le vendre et ainsi rembourser mes crédits.

Et c’est son frère limbourgeois, plein de fric, qui achète son terrain et pour un prix qu’il n’espérait pas.

Tout comme notre commune a vendu ses bois pour 220 millions de francs belges, alors qu’elle ne les évaluait même pas à 3 millions dans ses comptes.

Formidable, dit-il. Je rembourse mes crédits et, en plus, je peux agrandir ma maison, bétonner l’allée,…acheter une nouvelle voiture, faire une piste de pétanque, ...

.mettre des klinkers tout autour, des hampes à drapeaux,… une ou quelques belles (?) places,…ou une piste cyclable qui aurait pu être beaucoup plus utile dans un autre projet élaboré par la majorité francophone.

Je pourrais prendre une femme d’ouvrage, un homme à tout faire, un garde pour surveiller et des secrétaires pour montrer que je suis un homme important.

Evidemment, il ne pense pas que tout ce personnel va lui coûter de plus en plus cher à l’avenir. A la commune, le coût du personnel était de 612.556 € en 2000 et il dépasse le million d’euros en 2006. Savez-vous que notre petite commune a même une attachée qui s’occupe de la communication et une autre de la gestion durable ?

Mais, ce faisant, notre Fouronnais vit largement au-dessus de ses moyens et, de plus, il calcule mal le coût réel de son personnel. Il envisage ainsi de prendre un nouvel emprunt, mais la banque, n’ayant plus de garantie à prendre, refuse d’encore lui accorder crédit.

Il n’a plus qu’une solution : prendre l’argent dans la poche de ses voisins.

Comme la commune, il va ainsi prendre de plus en plus chaque année. Avez-vous remarqué que vos contributions sont passées de 875.315 € en 2000 à 1.767.467 € en 2005 ?

Mais ces poches ne sont pas inépuisables et les voisins ne l’apprécient pas beaucoup. Viktoreke refuse cependant de réduire son train de vie.

Alors que notre commune dépensait 1.748.617€ en 2000, elle en a dépensé 3.975.603€ en 2005. Pas étonnant, quand une administration publique comme notre commune est dirigée par une équipe qui professe publiquement une doctrine de management très, très spéciale : la qualité de la gestion se mesure au volume d’argent que les gestionnaires dépensent. Ce n’est évidemment pas leur argent, mais celui du contribuable et l’utilité des dépenses n’a aucune importance !

Il se trouve bientôt au bord du précipice et, de plus, abandonné par son frère limbourgeois. Il n’a plus qu’une solution : vendre sa maison et partir la honte aux fesses.

Telle est la triste fin de Viktoreke Beste-Leef (VBL).

Editeur responsable: Benoît HOUBIERS

Retour au sommaire des tracts
Retour à l'accueil.