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Nous, jeunes fouronnais, revendiquons...

Nous, jeunes Fouronnais, revendiquons le droit de vivre en toute liberté dans notre commune !!!

aSouvenez-vous, il y a six ans, via sa campagne « Pour des Fourons ouverts », la majorité actuelle nous promettait monts et merveilles. 2006, même slogan, même discours : une ouverture des Fourons, mais aussi « pour l’avenir de nos enfants », ou encore « Il n’est jamais trop tôt pour envisager l’avenir ».

Entre nous, il s’agit d’un titre plus que paradoxal : il faudrait à nouveau ouvrir les Fourons alors que les auteurs de ce texte en ont déjà eu l’occasion pendant six longues années. Comprenne qui pourra…

Mais, puisqu’il s’agit de garantir aux jeunes Fouronnais un avenir serein, plusieurs questions se posent.

 

Quid du logement et de l’urbanisme ?

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Saviez-vous qu’au 1er janvier 2005, Fourons possédait, selon les statistiques officielles, une densité de population de 83 habitants au km2 ?

Même pour un village comme le nôtre, ce chiffre se révèle bien maigre.

Comment ne pas s’en étonner quand on sait que :

  • la plupart des maisons à vendre sont hors de prix pour tout un chacun, même avec les soi-disant avantageuses primes à la construction ou à la rénovation que la commune propose ;
  • le plan particulier d’aménagement concocté par VBL ne prévoit aucune extension d’habitat dans 4 de nos 6 villages ;
  • le patrimoine immobilier communal pourtant destiné à la vente (à un prix exagérément élevé) reste curieusement à l’abandon, spécialement à Rémersdael ou qu’un appartement près de la commune est occupé par le personnel communal pléthorique ;
  • de nouveaux logements à prix avantageux à Fouron-Saint-Martin et Fouron-Le-Comte devraient sortir de terre mais quelle sera la part réservée aux jeunes fouronnais ? Quel sera le prix de vente de ces terrains sachant que l’investissement provient très majoritairement d’un promoteur immobilier privé ?
  • Les villages de Rémersdael, Teuven et Fouron-Saint-Pierre comptent manifestement trop de zones dites « vertes » que pour envisager de pouvoir y construire ;
  • une zone à bâtir située rue de l’Arbre (en face du Kursaal) est devenu comme par enchantement une aire de parking.

Comment donc se concentrer sur l’avenir de nos enfants, si, déjà maintenant, rien n’est fait pour pouvoir loger les jeunes ménages fouronnais ?

D’autre part, aucun village, si ce n’est par initiative privée ou associative, ne dispose d’infrastructures dignes de ce nom pour que nos concitoyens, jeunes et moins jeunes se rencontrent. Hormis les plaines de jeux (dont l’entretien et le renouvellement laisse à désirer), nous ne disposons quasi pas de surfaces sportives gratuites (comme, par exemple, le terrain – non entretenu – de pétanque de Mouland à la visibilité extrêmement réduite) ni d’espaces accueillants avec de nombreux bancs publics dans nos villages.

AUSSI, NOUS PROPOSONS :

  • une accélération des projets immobiliers en cours à Fouron-le-Comte et Fouron-Saint-Martin en permettant l’accès à la propriété des jeunes Fouronnais ;
  • une étude de faisabilité dans les autres villages de l’entité fouronnaise, assortie d’une demande officielle de reclassement en terrains à bâtir de certaines zones à haut intérêt paysager, beaucoup trop nombreuses à notre goût ;
  • le développement de projets d’aménagement urbanistique destinés à créer des espaces de convivialité pour les villageois (petites infrastructures sportives, espaces publics…).

 

Quid de la communication ?

Selon les statistiques officielles, nous pouvons tabler que la jeunesse (soit une tranche d’âge entre 12 et 25 ans) représente grosso modo 20 % de la population fouronnaise. Une tranche aussi importante de la population ne mériterait-elle pas une meilleure information qu’à l’heure actuelle ?

Nos adversaires politiques, dans leurs dernières publications, évoquent de manière récurrente que lorsque la commune prend des décisions, celles-ci sont souvent précédées de soirées de discussion, de questions, d’étude et de concertation. C’est à croire que les invitations ne soient privées ou réservées à une certaine catégorie de personnes,  car nous n’avons jamais été conviés par la majorité à participer à ces séances de discussion. Depuis janvier 2001 jusqu’au début du mois de septembre 2006, notre échevin de la Culture, des Sports et de la Politique en matière de jeunesse (dont la plupart d’entre nous ignoraient l’existence) n’a daigné contacter qui que ce soit pour développer des projets intéressant la jeunesse ou encore sonder nos envies et attentes.

Nous sommes conscients, même à notre âge, que rien ne peut s’appliquer sans être encadré comme il se doit. Toutefois, nous ne comprenons pas pourquoi le pouvoir communal, régnant sur un village à haute valeur ajoutée où cultures et langues devraient se mélanger harmonieusement, continue à appliquer une législation pure et dure en matière linguistique (exemple concret : pourquoi un Francophone devrait-il recevoir sa convocation électorale en néerlandais ?). Un ordinateur, comme celui que nous avons utilisé pour rédiger ce texte, n’est-il pas multilingue ? Bien sûr que oui : une seule touche d’un clavier ou un simple clic de souris pourrait d’ailleurs suffire dans certains cas pour éliminer toute discrimination.

D’autres faits (ou réalités) nous interpellent aussi :

  • pourquoi un jeune francophone est–il tenu de suivre un enseignement flamand, à Tongres ou ailleurs pour pouvoir parfaire son apprentissage dans une entreprise fouronnaise ?
  • pourquoi devez-vous cotiser à la Vlaamse Zorgkas si, de toute manière, celle-ci ne vous permet pas de profiter des services de la Wallonie ou des Pays-Bas qui nous entourent ?
  • pourquoi le site Web de notre commune, ne propose un guichet virtuel des entreprises qu’en néerlandais ? N’y a-t-il donc que de jeunes indépendants néerlandophones qui pourraient profiter de ce service dans nos villages ?

 

La question essentielle est surtout la suivante : nous, jeunes Fouronnais, que nous soyons néerlandophones, francophones, Européens ou non-Européens, communiquons sans le moindre problème et ce, dans le respect mutuel. Pourquoi la majorité en place ne pourrait-elle faire de même et faire en sorte que, pour tous les contacts oraux et écrits avec ses habitants, son administration communique automatiquement dans la langue de ceux-ci ou développe des accords de collaboration et de partenariat avec des organismes tant francophones que néerlandophones pour le bien-être de tous, y compris les jeunes ?

En tant que candidats RAL, nous croyons fermement en un Fourons européen, eurégional, résolument bilingue et tourné vers un avenir serein. Bref, un endroit où il fait bon vivre pour tous !

En conclusion, nous souhaitons donner la priorité aux Fouronnais et plus particulièrement aux jeunes qui représentent l’avenir de notre commune. Pour arriver à cet objectif, nous faisons appel à vous.

Afin qu’après le 8 octobre, Fourons se dote d’un visage résolument jeune !!!

 

Editeur responsable: Michaël HENEN

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