Bienvenue aux Européens

Chers citoyens européens et nouveaux fouronnais, bienvenue,

A l’approche des élections communales et venant de la communauté RAL Retour aux Libertés, ce mot de bienvenue pourrait être interprété avec un certain sarcasme.

Mais non, soyez rassurés, nous ne parlons pas la langue fourchue et nous vous acceptons comme vrais citoyens Fouronnais.

En 2000, vous avez profité massivement de la directive européenne qui vous offrait le droit de participer aux élections communales. Vous avez été 560 sur 650 à faire ce choix. Ce taux de 86 % est d’ailleurs très élevé, comparé aux 22 % dans le Limbourg.
Nous avons accepté démocratiquement votre choix, malgré la perte de notre majorité de plus de 40 ans.
Vous devez savoir que cette « loi » a été votée et approuvée par tous les partis européens démocratiques, excepté le CVP (Katholieke volkspartij), parti dans lequel H. Broers joue un jeu primordial, ainsi que les partis extrémistes flamands tels le Vlaams Blok et la Volksunie, appelé aujourd’hui NVA – Nieuw en Vlaams – (parti dans lequel Duijsens et Walpot sont très actifs).

Par contre, José Happart, ex-bourgmestre de Fourons, membre du parlement européen à l’époque, siégeant pour le parti socialiste et grand partisan pour une grande Europe pour tous les citoyens, a voté pour cette loi, malgré le « danger » éventuel pour la commune de Fourons.

Ce refus du CVP (actuel CD&V) et de la VU a été confirmé par des faits.
En 2000, dans différentes communes du Limbourg, il y a eu des protestations contre le droit de vote des « Hollandais » (terme cité dans les journaux flamands). Ces communes étaient dirigées par des majorités CVP et VU (Riemst, bourgmestre Peumans et Lanaken, Bourgmestre van Gronsveld).
Ils avaient peur que les « Hollandais » :
1° votent en masse à gauche et/ou
2° qu’ils se présentent sur une liste « néerlandaise » et que cela amènerait à un glissement de majorité.

Ici à Fourons, ce glissement a bien eu lieu grâce à vos voix démocratiquement exprimées. Après les élections, les langues se sont déliées et après analyse, nous avons la confirmation que beaucoup d’entre vous ont été racolés. Certains ont avoué s’être inscrits « le couteau dans le dos ».

Les gens de Voerbelangen n’ont pas hésité à tenir des propos racistes envers les Francophones. Nous étions la gangrène de la commune. Ces sales wallons devaient être exterminés et « vous, hollandais, vous devez nous aider à prendre le pouvoir ».

A vous « européens », aujourd’hui, nous disons que vous avez bien fait. Si vous aviez refusé de vous inscrire, vous auriez été mis au pilori et inscrits dans le livre noir de VB avec les conséquences inhérentes. Car VB n’a pas de morale politique.
Sans scrupules, les discriminations envers les francophones, auraient été d’application sur les « Hollandais » qui ne les suivent pas dans la lutte contre le français.

Chers amis, soyons clairs, nous ne sommes pas hypocrites au point de vous demander votre voix le 8 octobre prochain. Ce que nous espérons, c’est que vous vous présentiez dans l’isoloir en tant que citoyen bien informé.

Durant ces années, de nombreux contacts « entre voisins de cultures différentes » se sont heureusement créés.
Nous devons en déduire que beaucoup d’entre vous, du fait de n’entendre qu’un son de cloche, véhiculent une fausse idée du vrai problème fouronnais. Le but principal de RAL est de pouvoir vivre à Fourons en respectant le néerlandais et le français, car notre commune est enclavée en Wallonie avec une frontière avec les Pays-Bas. Le bilinguisme est le seul avenir pour nos enfants. C’est pour cela que nous voulons informer tous les nouveaux fouronnais.

Vous pouvez obtenir plus d’informations sur tout l’historique du problème Fouronnais dans les années 1960 via :
1° notre site
2° une brochure sera disponible au centre culturel. Vous pouvez venir l’enlever mais, nous pouvons aussi venir vous la remettre « incognito » sur simple demande (tel. 04/3810400 ou par courriel à info@retour-aux-libertes.be ) afin de vous éviter d’être montré du doigt (triste réalité à Fourons).

Roger LIEBENS, conseiller communal.

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