Conseil communal du 27 août 1996

Le conseil communal des Fourons s’est réuni ce mardi 27 août 1996. A l’ouverture de la séance, José Smeets, bourgmestre, a fait observer une minute de silence à la mémoire de Julie et Melissa.

Les budgets des fabriques d’église des Fourons ont tous reçu un avis positif, de même que la modification budgétaire pour la Fabrique d’église de Teuven. Pour 1997, l’intervention communale pour les églises fouronnaises sera la suivante :

 

 

budget ordinaire

budget extraordinaire

Mouland

100.000

 

Fouron-le-Comte

460.000

 

Fouron-Saint-Martin

350.000

4.600.000

Fouron-Saint-Pierre

197.000

 

Rémersdael

27.683

3.600.000

Teuven

571.446

 

totaux

1.706.129

8.200.000

Le conseil communal a ratifié les arrêtés de police pris par le bourgmestre à l’occasion de différentes activités : fête à Fouron-Saint-Martin le 9 juin, « Tripsopfeesten » à Fouron-le-Comte le 11 août, course de caisses à savon à Fouron-Saint-Pierre le 18 août et « Zomerse Zondagen » à Fouron-le-Comte le 25 août.

Au rayon des projets de travaux, le conseil communal a approuvé les plans pour la réparation du mur de soutènement du Fouron à  Schophem, du trottoir la long de la route de Visé à Mouland, de l’évacuation des eaux à la route de Mouland à Fouron-le-Comte, des plateaux ralentisseurs à installer au carrefour des routes de Mouland et de Mesch à Fouron-le-Comte et à la route de Berneau à Fouron-le-Comte.

L’échevin flamand s’étant opposé à certaines décisions du collège, la majorité francophone a approuvé celles-ci. Il s’agit du transfert d’un fermage à G. Janssen à Mouland, d’un avis concernant une taxe pour seconde résidence, des mandats de paiement des subventions aux différents groupements fouronnais soutenus par l’administration communale et d’un recours au Conseil d’État de la commune des Fourons contre le permis de bâtir délivré par l’urbanisme pour le complexe d’habitations sociales du « Tongers Huis » à Fouron-Saint-Martin. C’est ce dernier point a provoqué un peu d’animation au cours de ce conseil communal par ailleurs  fort calme. Surpris par l’argumentation développée par la majorité pour ce recours, le leader flamand s’est lancé dans une longue explication pour dire que le conseil communal n’avait rien à dire dans ce dossier. Vérification faite, il a même affirmé haut et fort que le bourgmestre avait accusé réception d’un dossier complet, alors que le dossier complet n’a jamais été déposé à la maison communale. Faut-il en conclure que plus Broers crie fort, moins il est sûr de son affaire ?

Le conseil communal a aussi encore décidé d’aller en appel dans une affaire de droit de chasse, d’approuver les comptes 1995 du C.P.A.S. (boni de 2,3 millions), de contracter différents emprunts au Crédit communal (1,3 millions pour la restauration de l’ancien presbytère de Mouland, 3,8 millions pour le chemin de Nurop à Teuven, 2,5 millions pour la maison située rue de Warsage, 1 million pour du mobilier scolaire pour les locaux scolaires loués meublés au Centre sportif et culturel qui est le pouvoir organisateur de l’enseignement francophone aux Fourons.

La prise de connaissance de l’arrêté d’annulation de la délibération du conseil communal du 16 février 1996 autorisant le paiement d’un traitement de bourgmestre à José Happart pour la période du 1/8/87 au 31/12/88 a également suscité quelques réactions. D’abord, elle a provoqué une longue mise au point de la majorité concernant la mauvaise application des accords de la Sainte-Alix pour Madame le Gouverneur du Limbourg. Il faut en effet constater que la lecture de ces accords n’est pas la même en Flandre qu’en Wallonie. La où les Wallons pensent avoir obtenu la certitude que le Gouverneur du Limbourg ne pourrait plus décider seul si une matière était linguistique et relevait donc de sa seule compétence, les Flamands prétendent n’avoir concédé au Collège des Gouverneurs qu’une compétence d’avis de pure forme. Du coup, la majorité « Retour à Liège » a fait voter sur un texte qui en appelle au Ministre de l’Intérieur et aux deux vice-premiers ministres wallons. Il est en effet évident que les Francophones auraient fait des concessions sans contrepartie si les accords pouvaient être interprétés comme le fait le Gouverneur du Limbourg. Le gouvernement fédéral devra trancher, même s’il a tout essayé pour éloigner la patate chaude fouronnaise de sa table.

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© jlx@wallon.net - Dernière modification le 24/12/2005